« Je fais les vendanges depuis 1971 et c’est l’année la plus merdique que j’ai connue ». Le président de l’ODG Touraine Alain Godeau espérait après le gel que la récolte 2016 de l’AOC pourrait atteindre 75 % d’une récolte dite normale. « Mais avec le mildiou et la sécheresse, je pense qu’elle se situera plutôt entre 60 et 70 %, soit 130 000 à 140 000 hl ».
Lors de l’assemblée générale de l’ODG Touraine le 13 septembre à Onzain en Touraine-Mesland, Jean-Pierre Gouvazé d’InterLoire a présenté les chiffres de la commercialisation des Touraine : des ventes en grande distribution en baisse de 5 % en volume entre 2015 et 2016, un prix moyen de 5,41 €/l en blanc et de 4,64 € en rouge, des exportations en hausse de 10% en volume sur deux ans, des sorties de chais (hors fines bulles et dénominations) en recul de 8 % sur la dernière campagne.
« La faible vendange 2016 va impacter la commercialisation. En Touraine blanc, dans l’hypothèse d’une récolte réduite de 40 % (70 000 hl), avec des stocks estimés au 31 juillet 2016 de 42 000 hl mais qui resteraient incompressibles en juillet 2017 à 25 000/30 000 hl, la commercialisation 2016/2017 ne serait qu’à environ 80 000 hl, contre 103 000 hl en 2015-2016 », a expliqué Jean-Pierre Gouvazé. « Il manquera 20 000 à 30 000 hl de vins ». Soit plus de 15M€ de manque à gagner.
Comment éviter alors la surenchère des cours et alimenter les différents circuits de distribution ? Privilégier les clients les plus rémunérateurs au détriment du négoce et de la grande distribution génère le risque d’une perte durable de marchés …
Ingrid Proust
Lors de l’assemblée générale de l’ODG Touraine le 13 septembre à Onzain en Touraine-Mesland, Jean-Pierre Gouvazé d’InterLoire a présenté les chiffres de la commercialisation des Touraine : des ventes en grande distribution en baisse de 5 % en volume entre 2015 et 2016, un prix moyen de 5,41 €/l en blanc et de 4,64 € en rouge, des exportations en hausse de 10% en volume sur deux ans, des sorties de chais (hors fines bulles et dénominations) en recul de 8 % sur la dernière campagne.
« La faible vendange 2016 va impacter la commercialisation. En Touraine blanc, dans l’hypothèse d’une récolte réduite de 40 % (70 000 hl), avec des stocks estimés au 31 juillet 2016 de 42 000 hl mais qui resteraient incompressibles en juillet 2017 à 25 000/30 000 hl, la commercialisation 2016/2017 ne serait qu’à environ 80 000 hl, contre 103 000 hl en 2015-2016 », a expliqué Jean-Pierre Gouvazé. « Il manquera 20 000 à 30 000 hl de vins ». Soit plus de 15M€ de manque à gagner.
Comment éviter alors la surenchère des cours et alimenter les différents circuits de distribution ? Privilégier les clients les plus rémunérateurs au détriment du négoce et de la grande distribution génère le risque d’une perte durable de marchés …
Ingrid Proust